Depuis petite, j’ai toujours été passionnée par l’art. Pour moi, l’art ne se résume pas uniquement par la peinture, la photographie, la sculpture… pour moi l’art c’est bien plus que ça, c’est le reflet de l’âme de son auteur et l’appropriation de cet art par celui qui le reçoit. L’art, c’est une forme de communication qui lie les personnes entre elles par les sentiments.
Aujourd’hui, parce que je le souhaite, je vais vous raconter comment je suis tombée amoureuse de l’art du tatouage, par le biais d’un autre art qui est celui de l’écriture.
Une découverte incroyable
Lorsque j’étais à l’école primaire, j’ai eu la chance de pouvoir assister à une exposition de tatouage en Moselle. Ma tante étant tatoueuse Moselle ne pouvait pas ne pas assister à cette exposition. Et comme j’ai passé les vacances chez elle, je ne pouvais pas rester toute seule. Elle m’y a donc emmené.
C’est à ce moment que j’ai découvert la beauté du tatouage. La première partie reprenait les tatouages (sur papier) de tatoueurs de la région. En deuxième partie nous avions les tatouages du monde et leurs histoires. Puis en dernière partie nous avons eu la chance d’assister à un défilé de personnes s’étant fait tatouer partout dans le monde.
Cette exposition était merveilleuse, pleine de couleurs, de joie et de bonne humeur. Les gens semblaient s’unifier autour d’un même art. À la fin, nous avions la possibilité de prendre rendez-vous avec des tatoueurs et pour les enfants, il y avait la possibilité d’avoir des tatouages éphémères ou de faire des séances de henné. Pour ma part, j’ai choisi le henné car ses formes arrondies et ses arabesques me faisaient voyager. C’est à partir de ce jour que mon amour pour le tatouage est né.
Pas avant tes 18 ans
Mes parents m’ont toujours recommandé d’attendre mes 18 ans avant de faire mes premiers tatouages. En effet, ils savaient que j’avais des amis qui s’entraînaient sur les corps de mes camarades afin d’apprendre à tatouer. Ils ont alors tout fait pour me dissuader en m’expliquant que je garderai à vie un tatouage qui ne ressemblerait pas à ce que je souhaitais.
Dans tous les cas il n’y avait aucun risque, la personne qui allait faire mon premier tatouage était ma tante, je l’avais décidé à mes 10 ans et cela n’a pas changé; même si je suis moi-même devenue tatoueuse professionnelle.